11 juin 2012

Gail Carriger : Une Aventure d'Alexia Tarabotti, Sans Âme (tome 1)

Edition Livre de Poche, 7€10

Quatrième de couverture : Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.
Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire.
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame -t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

L'auteur : Gail Carriger de son vrai nom Tofa Borregaard, est née à Bolimas en Californie. Diplomée de l'université de Nottingham en archéologie en 2000 et de celle de Santa Cruz en anthropologie en 2008, elle publie son premier roman, Sans Âme (Orbit) en 2009.
Madame Carriger réside dans les colonies et exige que son thé soit importé directement de Londres. Empruntant aussi bien à Jane Austen qu'à Charlaine Harris, la série du Protectorat de l'Ombrelle connaît outre-Atlantique un immense succès.

La première phrase : "Mademoiselle Alexia Tarabotti n'appréciait pas sa soirée."

Mon avis : Après avoir lu et relu des critiques sur tous les blog, à toutes les sauces et en ayant retiré que cette lecture pourrait potentiellement me plaire : je me suis enfin attaqué au Protectorat de l'Ombrelle (Sans Âme, tome 1).
Tout commence dans une bibliothèque. Mademoiselle Tarabotti s'ennuie et s'eclipse donc dans sa pièce préférée accompagnée d'une tarte à la mélasse. Manque de chance : un vampire est là lui aussi, et de toute évidence, il n'est pas au courant de la petite particularité d'Alexia. En effet, elle est née sans âme. Dans un monde où la quantité d'âme vous rend plus ou moins potentiellement "transformable" en vampire ou loup-garou, Mademoiselle Tarabotti a elle la capacité par simple contact avec un être surnaturel de lui "enlever" tout ce qui fait de lui un être, justement, surnaturel. Prenons un vampire en mode "on", une miss Tarabotti, faites-les se toucher et les canines du vampire se rétracteront immédiatement. Idem pour un loup garou transformé.
Maintenant que vous saisissez l'idée, ajoutez au tableau un loup-garou alpha qui fait partie des hautes autorité du BUR (un bureau qui contrôle la population surnaturelle) et aussi civilisé qu'une pelle à tarte, son bêta qui est son contraire pour ce qui est des manières, un vieux vampire excentrique, une meilleure amie qui affectionne les chapeau (plus ils sont horribles et mieux c'est) et une famille franchement exécrable qui la mette à l'écart du fait de sa condition de vieille fille. Mélangez le tout, asaisonnez avec une bonne dose d'humour et des dialogues savoureux. C'est plus ou moins ce que je retire de cette plaisante lecture.
Cenpendant, je ne suis pas autant emballée que ce que j'aurais cru. En effet, il y a un petit côté prévisible qui m'a vraiment déplu : il faut faire un effort de volonté pour ne pas voir au premier coup d'œil les allusions évidentes aux responsables. Ensuite, la romance. C'est vrai que qui dit "Bit-Lit" dit "romance", mais une fois encore : c'est sans surprise (et il y avait franchement de quoi faire quelque chose de mieux, à mon sens). De plus, cette facheuse propention qu'a Alexia à être totalement bouchée/butée sur certains sujets m'a souvent fait lever les yeux au ciel d'exaspération. Un petit plus quand même pour les dialogues entre Alexia Tarabotti et Lord Maccon (je me fais violence pour ne pas écrire "Bacon") qui m'ont parfois faite hurler de rire.
Et peut être du fait de mes études scientifiques, j'ai beaucoup aimé qu'enfin, une héroine de bit-lit s'intéresse à la science (même si elle date de plusieurs décennies). Et aussi : gros plus pour lord Akeldama, le vieux vampire excentrique, et les surnoms dont il affulbe notre miss. Tordants.
Je compte quand même lire la suite, car maintenant que les choses en sont... Là où elles en sont (en particulier en ce qui concerne Miss Tarabotti et son loup-garou de lord), ça s'annonce intéressant. Je croise les doigts pour que les sciences restent d'actualité (enfin, aussi actuelle qu'elles peuvent l'être à l'époque d'Alexia) et pour que les dialogues, qui sont selon moi un point fort du roman, ne s'épuisent pas.

Ma note : 8/10 (pour, encore une fois, les dialogues et la présence de sciences qui m'a emballée)

4 commentaires:

  1. J'ai lu ce livre l'année dernière, et franchement je m'attendais à une histoire superbe vu toute la communication faite autour. Je n'ai pas du tout accrochée, j'ai trouvé ça surfait, prévisible, et sans grand intérêt. On exploite rien de l'univers des loup garou, c'est sans originalité. Seule chose sympathique: les dialogues assez croustillants... Je suis donc d'accord 100% avec toi. Et, pour une fois je suis assez catégorique, mais je sais que je ne lirai pas la suite. Bonne continuation dans tes lectures Liestra. :)

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    1. Oui, je pense que c'est le gros plus de l'histoire^^ (et, même si ça ne change rien à l'histoire, j'ai oublié de dire que j'adore la couverture de l'édition Livre de Poche, trop belle!)
      En tout cas merci beaucoup Licorne, je lis Elric de Moorcock en ce moment! (pause obligée dans Fils-des-Brumes car je l'ai oublié chez mes parents^^) Bonnes lectures à toi aussi =)

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  2. J'avais trouvé ça amusant au début, et au final je me suis passablement ennuyée...

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    1. Oui je peux comprendre. Pour ma part, je pense que j'en ai aussi un peu trop attendu.. Tant pis, je verrais bien si a se confirme dans le tome 2!

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