21 décembre 2011

J.V. Jones - Le Livre des Mots : Le Temps des Trahisons (tome 2)

Voici un livre dont j'ai adoré la lecture : je viens à peine de la terminer qu'il me faut à tout prix en parler. Mais tout d'abord, un peu de présentation :



La quatrième de couverture (du premier tome, pour ne pas spoiler) :
Jack est apprenti au château Harwell. Orphelin exploité et maltraité, il mène une triste existence. Mais il découvre qu’il possède des pouvoirs magiques interdits et il est contraint de fuir. Son chemin croise celui de Melliandra, fille rebelle du plus riche seigneur du royaume. Traqués, perdus, les deux adolescents sont le jouet des machinations du redoutable Baralis, le chancelier du roi. Ce dernier, après avoir empoisonné son souverain, maintient le royaume dans une guerre fratricide afin d’usurper le pouvoir. Mais, aux confins du royaume, un des derniers chevaliers de Valdis est demeuré intègre : le preux Taol parcourt le monde connu à la recherche de l’enfant annoncé par la mystérieuse prophétie de Marod…

L'auteur :
J. V. Jones est née en 1963 à Liverpool puis est partie s'installer aux États-Unis à la fin des années 1980. Elle vit à présent à San Diego.
À partir de 1995, elle commence à publier une première série intitulée Le Livre des mots, qui figure parmi les bestsellers américains. Sa trilogie fut ensuite éditée en Angleterre, Russie, France et Allemagne.

Première phrase (du second tome) : "La fille se mit à ronfler doucement - un bruit sifflant, déplaisant, presque un appel à la pitié."


 
Mon avis :
J'ai découvert cet auteur pour la première fois en lisant "La Ronce d'Or", composé de deux tomes. J'ai tout de suite été sous le charme, malgré que ce fût un peu court.
Mais avec "Le Livre des Mots", c'est une autre paire manche. Tout d'abord, et ça me paraît important : les livres sont d'une épaisseur appréciable. Non pas qu'un livre long soit forcément bon, mais en Fantasy, je les préfère aux courts. En effet, s'il s'agit de créer un autre univers, des personnages et des intrigues politiques, religieuses (ou tout ce que vous voudrez), l'épaisseur compte énormément. Rome ne s'est en effet pas construite en un jour. Ca s'applique donc aussi à l'univers que crée cette auteur : l'histoire commence à Château Harvell, puis se délocalise en fonction des voyages que sont ammenés à faire les deux héros : Jack, l'apprenti boulanger, et Mellisandra, surnommée Melli, fille du noble le plus influent du royaume.

J'ai trouvé l'histoire longue à s'installer dans le premier tome. On suit successivement plusieurs personnages, on en apprend sur eux, mais on a du mal à voir le lien logique de tout ça.
Mais cela commence à arriver à la fin du tome 1, et prend vraiment de la consistance dans le tome 2, pour mon (et j'espère du prochain votre) bonheur!
Si je persiste à avoir un peu de mal avec le personnage de Jack, qui apprend du jour au lendemain qu'il détient des pouvoirs magiques, j'adore en revanche Melli, une jeune fille au fort caractère que l'histoire n'épargne pas, Taol, un jeune chevalier chargé d'une quête impossible et Chipeur, un personnage qui devient l'ami de Taol et qui, même en étant un vide-gousset très doué, parvient à me surprendre et me charmer.
Sans parler de tous les autres, complexes, noyés sous les intrigues, passionnants, intriguants, effrayants...
C'est un véritable monde que J.V. Jones a créé, et ma seule envie est aussi ma seule crainte : lire le troisième tome, mais voir l'histoire ainsi s'achever.
Car cela ne fait aucun doute que ce dernier tome recèle de nombreuses surprises, et ce qui est excitant, c'est que l'on ne se doute absollument pas d'où elles viendront.

Vous l'aurez compris :

Ma note : 10/10 pour ce deuxième tome plein de rebondissements!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire